19.2.07

Contre le monopole de la Sécurité sociale - Edouard Fillias : "j'irai jusqu'au bout"

Lu cette déclaration d'Edouard Fillias dans le Cri du Contribuable n°21 (15 février 2007), page 4 :
Avec quelques amis d'Alternative Libérale, nous nous sommes désaffiliés de la Sécurité sociale, ce qui est conforme aux directives européennes, mais pas aux lois françaises. Je m'attends donc à un long combat. J'irai jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la Cour de justice européenne.

Le système actuel ne peut plus durer : la Sécu rembourse 1 euro sur 2. Je ne veux plus payer les dettes de la Sécu au détriment de ma santé ! A la place j'ai pris une assurance chez Amariz, une compagnie anglaise, qui me rembourse beaucoup mieux (note de Laure : il aurait pu ajouter : "et pour beaucoup moins cher").

Nous ne proposons pas la jungle, mais la mise en concurrence de la Sécu avec les assurances privées. Avec ces trois conditions : l'interdiction du refus de vente ; l'obligation, pour les compagnies, d'une certaine parité entre différentes catégories de revenus ; l'obligation de s'assurer.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Reçu un message aujourd'hui d'un ami :

Agriculteur de profession, à la retraite, invalide, terriblement souffrant, il s'est défendu seul, sans l'aide d'un avocat après des mois de préparation fébrile pour comparaître en appel au TASS de son domicile.

Sachant le type retord, ils l'ont fait passer en dernier, salle vide.
Ils ont tout d'abord cherché à l'intimider, mais il a tenu bon et a insisté sans relâche pour pouvoir déployer ses arguments.

A bout de nerf, ils ont finit par le laisser up peu parler. Il a notemment obtenu une absence de réponse sur la violation du secret professionnel des juges à son égard...
L'essentiel de son argumentaire portait sur l'absence totale d'analyse de son dossier lors du jugement, avec des contraintes non signées, le refus de produire les statuts inexistants de la MSA et autres joyeusetés patentes...

Pour finir, ils ont clairement avancé la perspective coûteuse (pour lui) d'un renvoi en cassation, avec l'idée qu'il reculerait, ce qui n'a pas été le cas.

Il est sorti épuisé de son combat avec un goût de cendre dans la bouche: le sentiment que plusieurs interruptions du président étaient destinées à l'empêcher de formuler des arguments qui de ce fait, n'ont pas été consignés au PV, donc inutilisables.

Voilà la réalité du combat.
Des amateurs ?
C'est ce que j'essaye d'exprimer quand je dis que soutenir ceux qui vont au charbon, c'est déjà pas mal.
Je viens de créer une association dans ce sens. J'en reparlerai.